jueves, 15 de diciembre de 2011

Nostalgia de Moustaki

George Moustaki


¿Quién no se ha enamorado alguna vez de George Moustaki? El hombre alto, de barba y ropas blancas, atractivo, comprometido, de canciones entrañables... He visto un programa de la tv3 llamado El convidat, que estaba dedicado a la cantante Marina Rossell, que fue mucho de Moustaki (qué envidia!). El convidat y la Rossell lo visitan en París, aparece el actual Moustaki confinado en su casa. Me emociona mucho y tengo la necesidad de recordar y hablar del cantante. Veo que he pasado mil veces por su puerta sin saber que vivía en esa calle tantas veces paseada, tan silenciosa y tranquila en el corazón de París.
Ahora no puedo evitar la emoción, tengo nostalgia de Moustaki, de París... La próxima vez que vaya compraré de nuevo un helado de chocolate junto a su casa y me lo tomaré tranquilamente mientras me acerco a la librería de viajes y levanto la vista hacia el lugar donde se halla confinado le métèque. Después seguiré paseando avec ma solitude.

Le métèque

Avec ma gueule de métèque,
De juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents,
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l’air de rêver,
Moi qui ne rêve plus souvent,
Avec mes mains de maraudeur,
De musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins,
Avec ma bouche qui a bu,
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim

Avec ma gueule de métèque,
De juif errant, de pâtre grec,
De voleur et de vagabond,
Avec ma peau qui s’est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon,
Avec mon coeur qui a su faire
Souffrir autant qu’il a souffert,
Sans pour cela faire d’histoire,
Avec mon âme qui n’a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire

Avec ma gueule de métèque,
De juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents,
Je viendrai ma douce captive,
Mon âme soeur, ma source vive,
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai prince de sang,
Rêveur, ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour,
Toute une éternité d’amour
Que nous vivrons à en mourir.
Et nous ferons de chaque jour,
Toute une éternité d’amour
Que nous vivrons à en mourir.


Programa de la tv3  (A partir del minuto 25, París y la casa de Moustaki).


George Moustaki: Le métèque




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